Fitch Ratings prévoit que les besoins de financement du gouvernement atteindront 16,4 % du PIB et 16,8 % du PIB en 2022 et 2023, respectivement, poussés par les dépenses supplémentaires importantes pour absorber le choc de la guerre en Ukraine et les échéances de la dette extérieure de 1,4 milliard USD et 2,0 milliards USD, respectivement.
L’agence de notation prévoit aussi que le déficit des administrations publiques diminue à 5,6 % du PIB en 2023 et à 3,8 % du PIB en 2024 contre 7,3 % en 2022, avec la baisse des prix des produits de base et la mise en œuvre des réformes.
D’après elle, les mesures fiscales prévues maintiendront les recettes fiscales dans une fourchette de 25 à 26 % du PIB, contre une moyenne de 22,5 % au cours des cinq dernières années ».
L’accord salarial signé avec le principal syndicat, l’UGTT, en septembre limite la croissance de la masse salariale à 5,5 % par an au cours des trois prochaines années, ce qui implique une baisse en termes réels.
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