Le déficit budgétaire s’est aggravé de 10%, durant l’année 2022, en comparaison avec 2021, pour atteindre environ 11 milliards de dinars, d’après les données du document sur les » Résultats provisoires de l’exécution du Budget « , publié, mercredi, par le ministère des Finances.
Ceci est du à l’accroissement des charges budgétaires de 16,4%, à 50,5 milliards de dinars, alors que les ressources budgétaires se sont limitées à près de 41 milliards de dinars (en hausse de 22%, par rapport à 2021).
L’accroissement des charges est essentiellement, le résultat de la hausse des dépenses d’intervention de 42%, passant de 12,5 milliards de dinars, à environ 18 milliards de dinars. A cela s’ajoute l’augmentation des charges de financement (intérêts de la dette) de 26%, à 4,6 milliards de dinars et des dépenses de rémunération de 4,7% à 21,1 milliards de dinars.
Coté recettes, la hausse a été favorisée à la fois par l’évolution positive des recettes fiscales de 16%, à 35,5 milliards de dinars, et des recettes non fiscales de 34%, à 4,1 milliards de dinars.
Il convient de noter que la pression fiscale s’est accrue, à 24,5%, à fin décembre 2022, contre 23,3%, à fin décembre 2021.
Le ministère de Finances a fait ressortir, aussi, que les ressources de trésorerie se sont élevées à 19,5 milliards de dinars, à fin 2022, constituées de près de 93% de ressources d’emprunt (18,1 milliards de dinars).
Ces ressources sont allouées essentiellement, au remboursement du principal de la dette (9,7 milliards de dinars) et au financement du déficit (9,5 milliards de dinars).
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