Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 48% en 2023, contre 50% en 2022, selon le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique du mois de décembre 2023, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines..
Alors que sans la comptabilisation de la redevance sur le gaz algérien, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 38% en 2023, contre 39% l’année précédente.
Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 4,4 Mtep en 2023, enregistrant ainsi, une baisse par rapport à l’année précédente de 6%, en raison, principalement, de la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
En effet, ces ressources restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz qui participent tous les deux à hauteur de 73% de la totalité des ressources d’énergie primaire.
En comptabilisant la redevance, le bilan d’énergie primaire fait apparaître en 2023, un déficit de 4,7 Mtep enregistrant, ainsi, une légère diminution de 1% durant 2023, par rapport à 2022, suite au repli de la demande d’énergie primaire.
La structure de la demande d’énergie primaire n’a pas enregistré de changement. En effet, la part des produits pétroliers a enregistré une quasi stabilité à 48 % entre 2022 et 2023. De même, la part du gaz naturel a enregistré une quasi stabilité à 51 % durant la même période.
Seize (16) permis en cours de validité en 2023
Le nombre total de permis d’hydrocarbures en cours de validité en 2023 est de 16, dont 14 permis de recherche et 2 permis de prospection. Le nombre total de concessions est de 56, dont 44 en production. L’Etat participe à travers l’ETAP dans 34 de ces concessions en production et directement dans 3 concessions en cours de validité.
Il convient de signaler qu’un nouveau permis de recherche « Boughrara» a été attribué en janvier 2024, alors que le permis de prospection d’hydrocarbures « El Waha » n’est plus valide depuis le 23 décembre 2023.