Renault Group a annoncé mercredi que ses expérimentations sur le transport collectif autonome déboucheraient à terme sur l’offre d’une plateforme robotisée de minibus électrique sur la base du grand fourgon Master.
Alors que l’industrie automobile débat depuis de longues années de la vitesse de déploiement des véhicules sans conducteur, incertaine au vu des investissements requis et des impératifs réglementaires, le groupe au losange privilégie pour les voitures les solutions d’assistance à la conduite plutôt que l’autonomie véritable.
En revanche, pour le transport collectif sur des itinéraires définis, il entend aller plus loin avec des véhicules capables d’intégrer des solutions d’automatisation de partenaires spécialisés comme EasyMile, Milla ou WeRide.
Avec ce dernier, Renault expérimentera des navettes électriques autonomes durant le tournoi de Roland Garros, et vise avec la société chinoise un déploiement commercial à grande échelle de véhicules avec un niveau d’autonomie dit « Niveau 4 », c’est-à-dire pouvant gérer seuls les situations de conduite, dans un domaine opérationnel défini, avec supervision à distance, mais sans opérateur à bord.
« Plus flexibles, les minibus autonomes pourront fonctionner 7j/7 et 24h/24. Les surcoûts de la robotisation et de l’automatisation pourront être compensés par l’absence d’opérateurs à bord« , a expliqué Renault dans un communiqué.
A côté des navettes autonomes, plusieurs acteurs rivalisent d’ambition dans les robot-taxis, comme le spécialiste californien de l’électrique Tesla ou le géant chinois de la VTC Didi Global.
Source : Reuters