La STB Bank vient de publier ses états financiers pour le premier semestre 2024 mettant en lumière un renforcement de sa résilience financière.
Au titre du premier semestre de 2024, la STB a suivi la même tendance que le premier trimestre en termes d’évolution des dépôts de la clientèle avec un taux de croissance annuel moyen de 9% permettant d’atteindre un encours de 10,6 milliards de dinars.
Cette croissance, en parfaite ligne avec les objectifs escomptés a concerné les dépôts stables et plus particulièrement les dépôts d’épargne de manière à préserver les avantages comparatifs de la STB, et à un degré légèrement moindre les dépôts à vue qui ont évolué respectivement et en rythme annuel de 8,9% et 7,1%. Quant aux dépôts à terme, leur part a été maintenue sous la barre de 20% à hauteur de 18,7%. Ces évolutions traduisent en fait, l’objectif de la banque d’assurer une base stable et diversifiée de ses dépôts tout en maitrisant leur coût.
S’agissant de l’activité financement et compte tenu de la conjoncture économique, l’encours brut des crédits à la clientèle s’est inscrit à la baisse pour se stabiliser à 11,9 Milliards de dinars.
Outre l’amélioration sensible du ratio de transformation LTD qui s’est élevé à 104,9% pour un seuil maximal de 120%, ces évolutions ont également impacté positivement le recours de la Banque aux ressources de la BCT qui s’est replié de 261 Millions de dinars à 816 Millions de dinars
Parallèlement, la Banque a consolidé ses efforts de financement de la dette publique, à travers la participation aux différentes adjudications de bons de trésor assimilables et la souscription aux différentes tranches d’emprunts obligataires émis par l’Etat. L’encours des titres de l’Etat a été ainsi porté à 2,6 Milliards de dinars, en progression de 7,6%.
Cela étant, l’encours des actifs liquides de haute qualité a culminé à 2,3 Milliards de dinars de manière à porter le ratio de liquidité LCR à 311% pour un seuil réglementaire minimum de 100%. Et partant, constituer des coussins de liquidité assez confortables nécessaires à la relance de l’activité de financement.
Par référence à l’évolution des agrégats d’activité, le produit net bancaire s’est établi à 316 millions de dinars contre 340 millions de dinars une année auparavant et qui aurait dû être plus important, n’eut été la régression de la marge nette d’intérêt engendrée par le repli sus visé de l’activité de crédit.
En ce sens, les autres composantes du PNB ont évolué quasiment en conformité avec les prévisions escomptées dont particulièrement les revenus du portefeuille titres et opérations financières qui ont atteint 149,3 millions de dinars.
Par ailleurs, force est de constater que la Banque a déployé des efforts considérables visant à limiter la croissance des charges opératoires dont particulièrement les charges générales d’exploitation qui sont revenues de 52,6 à 45,6 millions de dinars, soit une baisse de 7 millions de dinars.
La conjugaison des facteurs décrits ci-dessus a permis d’améliorer de près de 50 points de pourcentage de chacun des ratios de solvabilité TIER1 et TIER2, lesquels se sont établis à 10,6% et 13,97%, conférant de ce fait une consolidation de la résilience de la Banque et offrir des capacités supplémentaires pour son développement.