Luca de Meo affirme qu’il ne faut pas aller plus vite que la musique en matière de transition énergétique. Le directeur général de Renault a indiqué lors d’une audition devant la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale qu’un bousculement trop rapide vers les véhicules électriques menacerait 50.000 emplois dans la filière mécanique en France, mais que 350.000 emplois pourraient être créés s’il était bien géré.
Le dirigeant espère notamment que les véhicules hybrides échapperont à l’interdiction des moteurs thermiques en 2035 actuellement discutée en Europe. « Notre position est de pouvoir, à cette échéance-là, sauver pas seulement l’électrique, mais aussi l’hybride et l’hybride rechargeable », a dit Luca de Meo. « Nos pensons qu’avec une configuration comme celle-là, nous pourrons gérer parce que nous sommes préparés« .
Les véhicules hybrides, qui associent un moteur essence et une motorisation électrique, sont considérés comme une technologie intermédiaire entre le monde conventionnel et le tout électrique à batterie ou à pile à combustible.
Le président du constructeur automobile, Jean-Dominique Senard, a pour sa part indiqué que Renault a utilisé quatre milliards d’euros sur les cinq milliards du prêt garanti par l’Etat obtenu l’an dernier face à la crise du coronavirus. « Ce prêt bancaire sera remboursé et l’Etat n’aura pas un euro à verser pour aider Renault à rembourser ce prêt« , a-t-il dit.
Source : Boursier.com