L’OPEP vient de publier ses prévisions pour le marché pétrolier l’année prochaine. Comme l’agence internationale de l’Energie (AIE), le cartel s’aligne sur une croissance de la demande qui approchera les niveaux d’avant la pandémie du coronavirus.
Le 15 juillet, l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a publié son rapport mensuel dans lequel elle dit s’attendre à ce que la demande grimpe de 3,3 millions de barils par jour l’année prochaine. Cela équivaudrait à une moyenne de 99,9 millions de barils par jour, soit dans la fourchette des niveaux de la demande en 2019.
Ces prévisions arrivent dans un contexte d’inégalité des taux de vaccination et de montée en puissance du variant Delta du coronavirus. Mais pour L’OPEP, les mesures de relance continueront de stimuler la consommation de pétrole au cours du second semestre de 2021 et l’année prochaine.
Si les prix du pétrole ont régressé de plus de 1,3 % ce jeudi en partie à cause d’une augmentation inattendue des stocks d’essence et d’autres produits raffinés, globalement, le maintien des stocks des pays riches en dessous de la moyenne de la période 2015-2019, est un bon indicateur de la stabilité du marché.
L’OPEP avertit cependant que la forte reprise économique prévue pourrait entraîner une hausse rapide de l’inflation et par conséquent, une augmentation des taux d’intérêt. « Cela pourrait voir les niveaux élevés de dette souveraine devenir un fardeau considérable pour la santé budgétaire de nombreuses économies », a déclaré l’organisation.
Si mercredi, l’OPEP a annoncé un accord entre les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite, les investisseurs craignent toujours que les alliés ne soient pas sortis de l’impasse. L’annonce de l’accord a d’ailleurs été le déclencheur de la chute des prix qui s’est poursuivie avec l’annonce de la hausse des niveaux de stocks.
Source : Agence Ecofin