Allier l’agenda de l’économie circulaire à celui de l’atténuation des changements climatiques pourrait contribuer à réaliser un scénario global compatible avec un réchauffement limité à 2 °C d’ici 2032, c’est ce qui ressort d’un rapport publié, récemment, par l’organisation internationale Circle Economy.
Selon Circle Economy, réaliser cet objectif repose sur l’adoption d’une feuille de route basée sur des stratégies circulaires qui permettraient d’atteindre 85% des engagements en matière de climat.
D’après la même source, le taux de circularité globale tend à diminuer, et non à augmenter. Ainsi, Le précédente édition de ce rapport a révélé que l’économie mondiale n’est que 8.6% circulaire.
À peine deux ans plus tôt, ce chiffre était de 9,1%. Ceci veut dire que les choses se sont donc aggravées, note le rapport, ajoutant que « même si nous n’avons besoin que de doubler notre taux de circularité pour combler l’écart d’émissions d’ici 2032, le monde reste toujours entravé par les pratiques obsolètes du modèle de développement linéaire: ‘Extraire, Fabriquer, Jeter ».
Même si les pays qui se sont engagés à agir en faveur du climat dans le cadre de l’accord de Paris tiennent leurs promesses de réduction des émissions, la hausse des températures devrait encore atteindre +3,2 degrés au cours de ce siècle, déplore la même source.
Le réchauffement climatique ne montre aucun signe de ralentissement. En réalité, certaines villes et certains pays vulnérables seront confrontés à des catastrophes qui menacent une grande partie de la population. Ces pays qui sont les plus les plus vulnérables aux impacts du dérèglement climatique sont également les pays à faible revenu qui contribuent le moins d’émissions à l’échelle globale. D’où, la nécessité de développer l’économie circulaire qui pourrait réduire, estime la même source, les émissions mondiales de Gaz à effet de serre de 39%.