La deuxième phase (2021-2024) du projet régional meetMED (Mitigation Enabling Energy Transition in the Mediterranean Region/l’Atténuation comme facteur de transition énergétique dans la région Méditerranéenne) a été lancée. Le lancement a eu lieu mercredi. Et ce, lors d’un atelier en ligne auquel ont participé les acteurs clés et les parties prenantes du projet dont l’ANME.
Le projet vise à la mise en œuvre des mesures d’efficacité énergétique dans la région. Il vise notamment le secteur du bâtiment et des appareils électroménagers
MeetMED II contribuera, ainsi, à renforcer la stabilité énergétique et la résilience au climat des pays ciblés. Les activités de MeetMED II visent à renforcer la mise en œuvre des mesures d’efficacité énergétique et à améliorer le mix énergétique des pays. Et ce, en se concentrant sur les secteurs du bâtiment et des appareils électroménagers grâce à une approche multi-échelle, multipartenaires et inclusive aux niveaux local et régional, favorisant ainsi la coopération régionale.
Ainsi, la Tunisie a adopté l’efficacité énergétique depuis longtemps. Affirme le directeur général de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), Fathi Hanchi. La Tunisie a promulgué la première loi sur l’économie d’énergie en septembre 1985. Cette loi instaure une série de mesures visant une meilleure efficacité énergétique, a-t-il expliqué.
Hanchi a plaidé pour une coordination régionale pour l’uniformisation de la réglementation et des normes des équipements électroménagers. Et ce, afin de favoriser la maitrise d’énergie et de réduire l’impact du marché informel.
Environ 55% des climatiseurs commercialisés sur le marché tunisien appartenaient à une classe fortement consommatrice d’énergie. C’est ce qu’affirme une étude réalisée par la Tunisie, en partenariat avec la Banque mondiale. Les deux partenaires ont mené l’étude en question entre 2009 et 2013.
Pour une bonne règlementation
Hanchi estime que « même si une bonne réglementation de certification énergétique des équipements a été instaurée, les résultats attendus en matière d’économie d’énergie ne peuvent pas être atteints en l’absence d’une bonne surveillance des marchés ».