Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 4014 MDT durant les dix premiers mois de 2020 à 4278 MDT à fin octobre 2021, soit une aggravation de 7% (en tenant compte de la redevance du gaz transité exportée), d’après le bulletin de la Conjoncture énergétique, publiée par le ministère de l’Industrie.
Le déficit de la balance commerciale a enregistré cette augmentation pour la première fois depuis le début de l’année courant, et ce, en raison de la hausse des importations des produits pétroliers, par rapport à la même période de 48% en valeur.
Toutefois, il importe de signaler un accroissement des quantités du pétrole brut exportées : en plus de l’augmentation de la production nationale, il y’a une baisse de la quantité vendu à la STIR.
En effet, la STIR a raffiné 1339 kt à fin octobre 2021 (dont 22% brut local) contre 1075 kt à fin octobre 2020 (dont 35% brut local).
De même, une baisse a été relevée au niveau des achats du gaz algérien de 22% en quantité et 21% en valeur grâce à la hausse de la production nationale et de la redevance sur le transit du gaz algérien.
A noter que les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change $/DT et les cours du Brent ; qualité de référence sur laquelle sont indéxés les prix du brut importé et exporté ainsi que les prix des produits pétroliers.