Un projet de valorisation énergétique des déchets organiques pour la production du bio-hydrogène a été lancé, mardi, à Hammamet.
Il s’agit d’un projet de coopération de 5 ans renouvelables entre l’Institut des recherches pour le développement (France) et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (Tunisie). Un laboratoire a été crée au sein de l’Institut supérieur des sciences biologiques appliquées et des équipes de recherche tunisiennes et françaises vont travailler de concert sur le projet, a déclaré à TAP, Hana Kanoun, première responsable et chercheure à ce laboratoire.
« C’est un évènement exceptionnel puisque ce laboratoire de recherches a une importance scientifique, économique et sociale. Il va œuvrer pour aboutir à des solutions au problème de gestion des déchets à travers l’adoption de nouveaux scénarios de valorisation », a-t-elle ajouté.
D’après ses dires, un petit noyau de chercheurs tunisiens a œuvré depuis 2017 pour créer ce laboratoire, qui regroupe aujourd’hui 6 équipes de recherches polyvalentes réparties selon les 6 grands axes du projet de valorisation de déchets.
Elle a fait état du succès des expériences de valorisation des déchets pour la production du bio-hydrogène en petite quantité au niveau du laboratoire. Cette réussite a poussé les dirigeants du projet à le développer dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut français de recherches pour le développement et de le transformer en un grand laboratoire.
La finalité est de passer, au futur, à la création d’une start-up ou une entreprise de valorisation énergétique des déchets pour la production de la biomasse.