Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 2,9 milliards de dinars durant les sept premiers mois de 2020 à 2,4 milliards de dinars, à fin juillet 2021, soit une diminution de 16% (en tenant compte de la redevance du gaz transité exportée).
D’après des données publiées par le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des mines, cet allègement du déficit a été favorisé par une hausse exceptionnelle des exportations des produits énergétiques en valeur de 120%, alors que l’évolution des importations en valeur s’est limitée à 15%.
Pour rappel, les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont trés sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change $/DT et les cours du Brent ; qualité de référence sur laquelle sont indéxés les prix du brut importé et exporté ainsi que les prix des produits pétroliers.
Le département de l’Energie a fait état, également, d’un déficit d’énergie primaire de 2,5 Mtep (contre 2.8 Mtep enregistré à fin juillet 2020), et ce, en comptabilisant la redevance gaz algérien, ce qui représente une baisse de 12%, grâce à l’amélioration des ressources d’énergie primaire.
Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 55% courant les sept premiers mois de 2021 contre 45% courant les sept premiers mois de 2020.
Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 44% contre 41%.
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