Le besoin additionnel induit par la crise russo-ukranienne sur le budget de l’État est estimé à 5 milliards de dinars, a fait savoir le gouverneur de la Banque Centrale de Tunis (BCT), Marouan Abassi, vendredi, à Sfax, lors de la 7e édition du Forum de la fiscalité, organisée par l’Institut arabe des chefs d’entreprise.
Il a souligné, ainsi, que « le recours aux ressources du FMI s’avère indispensable, puisqu’il permet un financement à des coûts raisonnables, et procure un effet de levier pour le financement auprès d’autres bailleurs de fonds et du marché financier international ».
« Depuis la transmission d’une demande officielle au FMI pour l’accès à ses ressources sous la forme d’un mécanisme élargi de crédit, les autorités tunisiennes ont engagé de grands efforts pour mettre en place un programme de réformes approprié avec cette institution internationale », a ajouté le gouverneur.
Et de rappeler que « les autorités ont réussi à mobiliser 700 millions de dollars auprès de l’Afreximbank, ce qui a permis d’atténuer partiellement la pression sur le budget de l’État et a constitué un « bridge » de financement jusqu’à l’aboutissement de l’accord avec le FMI ».