La Banque de France n’a aucune raison de changer sa fourchette de prévision de croissance pour la France, a déclaré vendredi son gouverneur François Villeroy de Galhau après la publication des premiers résultats de l’estimation de l’Insee.
Selon ce dernier, la croissance de l’économie française a ralenti au troisième trimestre après son rebond du printemps, pour s’établir à 0,2%, un niveau conforme aux attentes mais légèrement inférieur aux prévisions de la BDF qui tablait sur +0,25%. Il s’agit d’un ralentissement après le rebond enregistré au trimestre précédent (+0,2% en volume, après +0,5 %).
Le commerce extérieur pèse
La demande intérieure finale (hors stocks) a contribué positivement à la croissance ce trimestre (+0,4 point après +0,2 point). « Ainsi, la formation brute de capital fixe (FBCF) accélère fortement au troisième trimestre (+1,3%), après un début d’année déjà relativement dynamique (+0,6% au T1 et +0,4% au T2), tandis que les dépenses de consommation des ménages marquent le pas (+0,0% après +0,3%) », détaille l’Insee dans un communiqué.
À l’inverse, le commerce extérieur contribue négativement à la croissance du PIB (-0,5 point), après une contribution nulle au trimestre précédent : les importations sont plus soutenues qu’au deuxième trimestre (+2,2% après +1,2%), notamment pour les biens (+1,9% après +0,8%) alors que les exportations continuent de ralentir (+0,7% après +1,3%) sous l’effet de la baisse des exportations de services (-0,4% après +3,3%).
Enfin, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est légèrement positive ce trimestre (+0,2 point après +0,3 point au deuxième trimestre).
Source : Boursier.com