En comptabilisant la redevance, le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin février 2024, un déficit de 0.83 Mtep, à fin février 2024, enregistrant ainsi une quasi-stabilité par rapport à fin février 2023. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 42% à fin février 2024 contre 45% à fin février 2023.
Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 34% à fin février 2024 contre 37% durant la même période de 2023.
Il faut noter que les ressources d’énergie primaire se sont situées à 0.6 Mtep à fin février 2024, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 12%.
Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du gaz naturel.
Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 73% de la totalité des ressources d’énergie primaire.
La demande d’énergie primaire a diminué entre fin février 2023 et fin février 2024 de 6%: la demande du gaz naturel a diminué de 13% alors que celle des produits pétroliers a enregistré, par contre, une hausse de 2%.
A signaler que la demande du gaz naturel a diminué de 13% suite à la limitation des achats du gaz algérien. Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers les importations d’éléctricité.
La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, en effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 47% à fin février 2023 à 51% durant la même période de 2024. Le gaz naturel, par contre, a diminué de 52 % à fin février 2023 à 48% à fin février 2024.