«Les transferts effectués par l’Etat en 2020, au profit des structures et entreprises publiques représentent, 8,9 du PIB, contre 7,5% du PIB, en 2019 », a fait ressortir un rapport sur « Les entreprises publiques », publié mardi par le ministère de Finances.
La plupart de ces transferts, soit 60%, ont été orientés vers les établissements et entreprises suivant: la STIR, la STEG, l’Office de Céréales, la CNSS et la CNRPS, précise le rapport, faisant état d’une augmentation de ces transferts d’une année à l’autre. En 2020, ceux-ci ont atteint 9,9 milliards de dinars, ce qui correspond à une hausse de 15%, par rapport à 2019 et de 21% par rapport les prévisions de la Loi de Finances 2020.
Par ailleurs, le volume de crédits octroyés à ces entreprises, avec garantie de l’Etat, a augmenté de 52%, durant la période 2016-2020, passant de 11,2 milliards de dinars en 2016, à 17,2 milliards de dinars en 2020, soit 14,7% du PIB.
L’accroissement des pertes enregistrées par les entreprises publiques depuis 2011, notamment par les sociétés exerçants dans le domaine de phosphates, et de télécommunications, ainsi que les cimenteries, a engendré une chute de recettes de l’Etat provenant de sociétés publiques, lesquelles ont passé de 11% en 2010 de l’ensemble de ressources propres de l’Etat, à 3% en 2020, indique la même source
Les dettes des établissements publics vis-à-vis de l’Etat ont augmenté de 8,2%, pour dépasser les 6,5 milliards de dinars en 2020, en comparaison avec 2019. Ces dettes sont essentiellement d’ordre fiscal (41%), outre les prêts et avances sur trésorerie (38%).
Les sommes dues par ces entreprises à l’Etat, ont atteint, quant à elles, 9,3 milliards de dinars, soit une hausse de 10%, par rapport à 2019, et de 55%, en comparaison avec 2018.
Il s’agit surtout de primes non régularisées représentent (70% de ces créances) et elles reviennent essentiellement à la STEG (2,6 milliards de dinars), l’Office de Céréales (2 milliards de dinars) et la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (1,4 milliard de dinars).