Le spécialiste néerlandais de l’intérim et du recrutement Randstad a annoncé mardi un bond de 18% de son bénéfice net au deuxième trimestre, globalement conforme aux attentes des analystes.
Le bénéfice sous-jacent du groupe avant intérêts, impôts et amortissements (EBITA) a atteint 308 millions d’euros (315 millions de dollars) au cours des trois mois à la fin juin, contre 260 millions un an plus tôt. Les données sont conformes aux attentes des analystes qui tablaient sur 309 millions d’euros.
« Si l’on regarde les chiffres aujourd’hui, les offres et demandes d’emploi sont toujours très élevées et les talents sont toujours très rares. Sur certains marchés, il y a plus d’emplois que de demandeurs d’emplois. C’est un indicateur de la rareté sur le marché« , a dit à des journalistes Sander van ‘t Noordende, directeur général de Randstad.
Il a précisé que la demande était particulièrement élevée dans les secteurs de la santé et de la technologie, ainsi que dans le secteur de l’industrie automobile et d’autres secteurs industriels.
Le secteur du recrutement est en plein essor depuis que les économies ont commencé à rouvrir après des périodes de confinement prolongées dues au COVID-19. Les entreprises cherchent à pourvoir les postes vacants, créant ainsi un marché de l’emploi hautement compétitif.
« Je dirais que la demande est toujours élevée, la pénurie est toujours là. Je ne pense pas que cela va disparaître de sitôt« , a déclaré Sander van ‘t Noordende.
« Nous avons vu certains clients aux États-Unis dire ‘nous allons réduire les embauches’, mais pas ‘nous allons arrêter d’embaucher’… c’est à peu près tout ce que nous avons vu, nous n’avons pas vu de restructurations ou quoi que ce soit de ce genre« , a-t-il ajouté.
Le chiffre d’affaires du groupe au 30 juin a augmenté de 13% par rapport à l’année précédente, s’établissant à 6,89 milliards d’euros, avec une croissance organique de 10% en Amérique du Nord mais de seulement 1% aux Pays-Bas et 4% en Allemagne.