Les investissements étrangers en Tunisie ont augmenté de 13,1%, à fin septembre 2023, par rapport à la même période de 2022. Ceux-ci ont atteint 1,8 milliard de dinars, soit l’équivalent de 601,6 millions de dollars, ou 555,4 millions d’euros.
Selon l’Agence de promotion des investissements étrangers (FIPA), il s’agit d’investissements en portefeuille, estimés à 136,4 millions de dinars -MD (contre 5,6 MD, à fin septembre 2022), et d’investissements directs internationaux- IDI- estimés à 1725,7 MD (contre 1641 MD en septembre 2022).Au niveau des IDI, les investissements dans la filière énergétique et le secteur de services ont régressé respectivement de 7%, à 351 MD, et de 6,5% à 351,6 MD.
En revanche, les investissements dans les industries manufacturières ont augmenté de 15,4% à 1.016,5 MD, et ceux orientés à l’activité agricole ont évolué de 10%, à 6,6 MD.La FIPA a noté, en outre, que mis à part le secteur énergétique, les investissements internationaux ont permis de réaliser 505 opérations d’investissement d’une valeur de 1.374,7 MD, ce qui a favorisé la création de 9.406 emplois directs.
Par ailleurs, elle a fait état d’une disparité régionale au niveau de la répartition géographique des investissements, étant donné que les gouvernorats du Grand Tunis accaparent 51% de ces investissements internationaux, alors que la zone du nord-est reçoit 25,6% des investissements. La France demeure le plus important investisseur en Tunisie, avec une enveloppe de 444,8 MD, suivie de Qatar (282,2 MD), de l’Italie (184 ;9 MD) et de l’Allemagne (120,4 MD), d’après la même source.
De nombreux acteurs économiques en Tunisie pointent du doigt plusieurs difficultés portant atteinte au climat des affaires, notamment la bureaucratie.
D’après eux, une panoplie de projets de lois, une fois adoptés pourraient introduire une nouvelle dynamique du climat d’affaires et l’investissement en Tunisie. Il s’agit surtout du Code de Changes et de la loi sur l’inclusion financière.