En dépit d’un contexte économique difficile marqué par le ralentissement de l’activité des secteurs d’activité clés en lien avec la crise sanitaire Covid-19, la STB a continué à jouer pleinement son rôle de partenaire privilégié des acteurs économiques tout en s’attelant à mobiliser les ressources les plus adéquates tant sur l’aspect profils de maturités que sur l’aspect coûts.
A ce titre, force est de constater que les réalisations d’ordre quantitatif constatées au terme de l’exercice 2021 ont été en parfaite ligne avec les objectifs escomptés visant à confirmer la tendance haussière de l’ensemble des indicateurs d’activité de la banque amorcée depuis les dernières années, et partant à améliorer davantage sa performance et sa solidité financière.
En ce qui concerne les indicateurs d’activité, il importe tout d’abord de souligner la croissance accélérée, observée depuis le deuxième semestre 2021, des différents agrégats financiers de la Banque de manière à lui permettre de récupérer ses parts de marché mais également de préserver son statut d’acteur incontournable dans le financement de l’économie.
A juste titre, les créances brutes sur la clientèle ont affiché sur l’année un accroissement de 651 MD ou 6% et se sont établies à 11.398 MD. Cette hausse traduit en fait, les efforts consentis par la banque en matière de soutien aux entreprises et aux professionnels, lourdement affectés par la crise sanitaire Covid-19, tout en adoptant une approche leur permettant de surmonter les difficultés de trésorerie auxquelles ils sont confrontés.
Cette tendance a également caractérisé le segment des particuliers dont les concours accordés ont progressé de 3% pour totaliser 2.052 MD à fin 2021.
Le portefeuille titres a affiché à son tour une progression marquée en passant de 1.650 MD à fin 2020 à 1.894 MD au terme de l’exercice 2021, correspondant à une hausse de 244 MD ou 14,8%. L’évolution ainsi enregistrée a quasi-exclusivement concerné le portefeuille titres de l’Etat et la contribution aux emprunts nationaux pour respectivement 171 MD ou 13,5% et 75 MD, une situation à mettre en lien avec l’effort de la banque en matière de financement de la dette publique.
S’agissant du volet de la mobilisation des ressources, la Banque a continué sa politique axée principalement sur le développement des ressources les moins onéreuses et présentant les meilleurs profils de maturité.
Les dépôts de la clientèle se sont élevés à 9.116 MD à fin décembre 2021 contre 8.442 MD une année auparavant, correspondant à une progression de 674 MD ou 8% qui n’a d’ailleurs porté que sur les dépôts à vue (+465 MD ou 14%) et les dépôts d’épargne (+238 MD ou 7%).
Cette évolution traduit en réalité, la volonté de la banque de disposer d’une structure majoritairement composée de dépôts faiblement rémunérés et de maitriser davantage le coût global de ses ressources.
Ainsi et à travers ces évolutions, et outre la maitrise du recours au refinancement auprès de la BCT, la banque a été à même, moyennant une gestion proactive de ces agrégats, d’afficher des ratios de liquidité (LCR) et de transformation (LTD) à des niveaux en total respect des normes prudentielles.
De leur part et dans un souci d’asseoir un meilleur adossement avec les emplois de longues maturités, les ressources d’emprunt ont remarquablement progressé, en affichant une hausse de 133 MD ou 37% pour totaliser un encours de 496 MD et ce, grâce à l’émargement sur certaines lignes de crédits extérieures.
Quant aux indicateurs de performance, ils ont globalement évolué en ligne avec les objectifs tracés.
Les différentes composantes du PNB ont à ce titre, nettement progressé à l’exception de la marge nette d’intérêts qui a modérément évolué, en affichant une légère hausse de 2,1 MD, une situation engendrée principalement par la baisse des taux d’intérêts.
Quant aux volumes des commissions nettes et des revenus du portefeuille titres, ils ont en effet, affiché des évolutions plutôt marquées, soit respectivement (+12,6 MD ou 11%) et (+16 MD ou 11%)
S’agissant des charges opératoires, elles ont augmenté de 15% et ont principalement concerné les frais du personnel suite à la majoration légale des salaires décidée au cours de l’exercice 2021. Conséquemment, le coefficient d’exploitation a passé durant la période de 37,3% à 41,5% et demeure toutefois, dans la moyenne du secteur.
Au-delà de ces performances, la banque compte poursuivre sereinement sa transformation et accélérer le rythme de croissance de ses résultats.