La reprise de la demande de brut devrait ralentir sur le reste de l’année après avoir brusquement chuté en juillet en raison de la propagation du variant Delta du coronavirus, a indiqué jeudi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Les prévisions de « croissance pour le second semestre 2021 ont été plus fortement dégradées car les nouvelles restrictions liées au COVID-19 imposées dans plusieurs grands pays consommateurs de pétrole, notamment en Asie, semblent devoir réduire la circulation et l’utilisation du pétrole« , a déclaré l’agence basée à Paris.
« Nous estimons désormais que la demande a chuté en juillet, la diffusion rapide du variant Delta du COVID-19 ayant entravé les livraisons en Chine, en Indonésie et dans d’autres régions d’Asie« , indique l’AIE dans son rapport mensuel.
L’AIE évalue la chute de la demande à 120.000 barils par jour (bpj) le mois dernier et prévoit que la demande sera inférieure d’un demi-million de bpj au second semestre par rapport à son estimation du mois dernier, soulignant que certains changements étaient dus à des révisions de données.
L’accord de production conclu par l’Opep et ses alliés, réunis au sein de l’Opep+, le mois dernier devrait rétablir l’équilibre du marché à court terme, a ajouté l’AIE.
« Mais la balance pourrait redevenir excédentaire en 2022 si l’Opep+ continue à revenir sur ses réductions de production et si les producteurs ne participant pas à l’accord augmentent leur production en réponse à la hausse des cours« , a-t-elle ajouté.
Source : Reuters