Le canadien Bombardier a fait état jeudi d’une hausse de 43% de son bénéfice trimestriel ajusté, soutenu par la reprise de l’aviation commerciale, alors que le nombre croissant des vaccinations contre le COVID-19 encourage les voyageurs les plus riches à reprendre l’avion.
Bombardier s’est recentré sur son activité d’avions d’affaires après avoir cédé des actifs, notamment ses activités de transport à Alstom en janvier, afin de rembourser sa dette et d’améliorer ses bénéfices.
Le constructeur a annoncé des résultats préliminaires lundi après avoir contesté les allégations d’un détenteur d’obligations selon lesquelles les récentes ventes d’actifs non essentiels du groupe violeraient certaines clauses régissant des obligations.
La société, basée à Montréal, a déclaré qu’elle chercherait à obtenir le consentement de créanciers pour apporter des modifications à huit émissions obligataires.
Le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) du groupe a atteint 123 millions de dollars au premier trimestre contre 86 millions un an plus tôt.
Les livraisons du modèle phare de la société, le Global 7500, sont passées à huit appareils au cours du trimestre, contre six un an plus tôt.
Bombardier se dit confiant de pouvoir livrer entre 110 et 120 avions d’affaires en 2021. Ses livraisons pour l’ensemble de l’année avaient chuté de 20% pour atteindre 114 jets en 2020.
Au premier trimestre, les revenus des jets d’affaires ont augmenté de 18% pour atteindre 1,3 milliard de dollars.
Reuters