Le bitcoin évolue en baisse lundi alors que les autorités chinoises poursuivent leur offensive contre les cryptomonnaies.
A 11h20 GMT, le bitcoin chute de 9,94% à 32.052,39 dollars, à un plus bas de deux semaines.
Depuis son record du 14 avril à 64.895,22 dollars, la plus connue des cryptomonnaies a chuté de 50%.
Les autorités de la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, ont ordonné vendredi la fermeture des mines de cryptomonnaies.
D’autres régions, dont le Xinjiang, la Mongolie intérieure et le Yunnan, ont imposé dernièrement des mesures similaires.
Le Conseil des affaires de l’État, principale autorité administrative du pays, a promis le mois dernier de réprimer l’extraction et les échanges de bitcoins dans le cadre d’une série de mesures visant à contrôler les risques financiers.
La Chine représente plus de la moitié de la production mondiale de bitcoins et le Sichuan, où les mineurs utilisent principalement l’énergie hydraulique, est la deuxième province du pays pour l’extraction de la cryptomonnaie, d’après l’Université de Cambridge.
La Banque populaire de Chine (BPC) a déclaré lundi qu’elle avait récemment convoqué certaines banques et institutions de paiement, les exhortant à sévir réprimer plus sévèrement les échange des cryptomonnaies.
La BPC a appelé les institutions à lancer une enquête approfondie sur les comptes des clients afin de fermer les canaux de paiement de ceux qui seraient impliqués dans les transactions en cryptomonnaies.
« Le commerce spéculatif des monnaies virtuelles met à mal l’ordre économique et financier, engendre des risques d’activités criminelles telles que les transferts d’actifs illégaux et le blanchiment d’argent, et met en péril le patrimoine des individus« , a déclaré la banque centrale dans un communiqué.
Après cette annonce, Agricultural Bank of China,, la troisième banque du pays, Alipay d’Ant Group ou encore China Construction Bank ont fait savoir qu’elles effectuaient des contrôles afin de déceler les activités illégales liées aux cryptomonnaies et de fermer les comptes suspects.
Source : Reuters