Les prix du pétrole étaient en petite hausse mardi, les investisseurs restant suspendus à la propagation du Covid-19 et aux éventuelles nouvelles mesures de restrictions de déplacement, boulet pour la demande mondiale.
Vers 09H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,75 dollars à Londres, en hausse de 0,34% par rapport à la clôture de la veille.
Le Bren a franchi un peu plus tôt dans la séance la barre des 75 dollars, pour atteindre 75,05 dollars, une première depuis le 14 juillet.
A New York, le baril américain de WTI pour le même mois engrangeait 0,15% à 72,02 dollars.
« Les craintes de nouvelles restrictions de mobilité dans les principaux pays consommateurs, en réponse à la propagation du variant Delta du Covid-19 », limitent la hausse des cours du brut, explique Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
Les États-Unis ont d’ailleurs maintenu lundi les restrictions portant sur les voyages internationaux, en dépit des demandes de réciprocité émanant notamment de l’Union européenne, a d’ailleurs annoncé lundi la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, lors d’un point presse.
Les analystes de Deutsche Bank soulignent de leur côté les taux de vaccination encore faibles au sein de pays émergents gros consommateurs d’or noir, une situation qui freine la reprise de la demande.
Cependant « l’offre de pétrole devrait rester serrée » selon Naeem Aslam, d’Avatrade, qui avance une « augmentation de la production insuffisante pour compenser la hausse attendue de la demande, hors nouveau pic de contaminations au Covid-19« .