La transition énergétique sera principalement portée sur le plan électrique par le solaire et l’éolien. Dans ce dernier domaine, les nombreux projets qui seront mis en œuvre nécessiteront une main-d’œuvre qualifiée.
Il faudra former 480 000 travailleurs supplémentaires, au cours des cinq prochaines années, pour répondre à la demande mondiale d’énergie éolienne. C’est ce qui ressort d’un rapport du Conseil mondial de l’énergie éolienne (GWEC) et Global Wind Organisation, en partenariat avec Renewables Consulting Group. La formation de cette main-d’œuvre portera sur la construction, l’installation, l’exploitation et la maintenance des parcs éoliens terrestres et offshore.
70 % de cette demande de formation proviendra des 10 marchés décrits dans le rapport. Il s’agit du Brésil, de la Chine, du Japon, de l’Inde, du Mexique, du Maroc, de l’Arabie saoudite, de l’Afrique du Sud, des États-Unis et du Vietnam. Ces pays couvrent les plus grands marchés mondiaux de l’éolien terrestre, les marchés à plus forte croissance pour l’éolien terrestre et offshore.
Sur les 480 000 travailleurs à former, 308 000 seront déployés pour construire et entretenir des projets éoliens terrestres. 172 000 d’entre eux travailleront sur l’éolien offshore. Selon Ben Backwell, PDG du GWEC, « le secteur de l’énergie éolienne doit se renforcer à un rythme sans précédent au cours de la prochaine décennie afin de mettre le monde sur la voie de l’objectif zéro émission ». Il a ajouté que la main-d’œuvre doit être formée selon les normes mondiales les plus élevées afin de garantir la santé et la sécurité de tous.
La formation GWO représente la norme mondiale dans l’industrie éolienne. Le rapport Global Wind Workforce Outlook 2021-2025 montre qu’au moins 280 000 travailleurs seront nécessaires pour installer 490 GW de capacité éolienne.
Source : Agence Ecofin