L’Égypte depuis quelques années voudrait impulser une nouvelle dynamique au secteur de de la production automobile pour se hisser au rang des actuels acteurs clés de cette industrie en Afrique que sont le Maroc et l’Afrique du Sud. Ceci pour limiter les importations et diversifier les sources de revenus du pays.
Les dirigeants de la Zone économique du Canal de Suez (SCZONE), du Fonds Souverain d’Égypte (TSFE), de East Port-Saïd Development Company, et d’Egyptian International Motors (EIM) ont signé, mardi 14 juin un protocole d’accord (MoU) pour construire une nouvelle unité de fabrication de véhicule dans le pays.
Le projet dénommé EPAZ consiste en l’installation du complexe d’une capacité annuelle de 75 000 véhicules (pour la première phase) à East Port-Saïd,dans la zone économique du canal de Suez, au nord-est de l’Égypte.
Selon le communiqué publié par les parties, l’entreprise aura pour vocation d’assembler, de fabriquer des voitures, des pièces et accessoires d’automobiles. La signature du mémorandum d’entente intervient après que le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a décliné la stratégie nationale pour le développement de l’industrie automobile, un plan lancé ce même mardi depuis East Port-Saïd.
La mise en place d’une telle unité vise à répondre aux besoins du marché local et régional tout en intensifiant la concurrence avec les multinationales de cette industrie, déjà actives dans le pays. Les exportations des productions vers le marché international devraient aussi générer des devises supplémentaires à l’économie nationale.
Source : Agence Ecofin