La compagnie aérienne Lufthansa a déclaré jeudi qu’elle n’allait opérer qu’à environ 80% de sa capacité d’avant la crise sanitaire au troisième trimestre, soit moins que prévu, sur fond de pénurie de personnel.
Le secteur aérien, notamment en Europe, a eu du mal à faire face au rebond rapide de la demande, ce qui a entraîné des files d’attente énormes dans de nombreux aéroports ainsi que des annulations de dernière minute en raison du manque de personnel.
Lufthansa a renoué avec les gains au deuxième trimestre, affichant un bénéfice ajusté avant intérêts et impôts (Ebit) de 393 millions d’euros pour les trois mois jusqu’à fin juin, grâce à une forte demande de fret aérien, a indiqué le groupe.
Les compagnies rivales Air France-KLM et IAG, propriétaire de British Airways, ont également annoncé la semaine dernière un retour aux bénéfices au deuxième trimestre, portés par la reprise de la demande et la fin des restrictions de voyage liées à la pandémie de COVID-19.
L’activité de transport aérien de passagers de Lufthansa a cependant enregistré une perte d’Ebit ajusté de 86 millions d’euros, en raison des coûts liés aux perturbations de vols. Toutefois, cette perte a été moins importante que les 228 millions d’euros prévus par les analystes.
Lufthansa a dit s’attendre à ce que son Ebit ajusté pour l’ensemble de l’année dépasse les 500 millions d’euros, contre une prévision moyenne des analystes de 569 millions d’euros, selon un consensus publié sur le site du groupe.
Source : Reuters