Meta Platforms, le groupe américain qui possède entre autre Facebook et Instagram, prévoit une nouvelle série de suppressions d’emplois dans le cadre d’une réorganisation et d’une réduction des effectifs qui pourraient toucher des milliers de salariés, a rapporté le Washington Post mercredi.
L’entreprise n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire de Reuters.
L’an dernier, Meta a déclaré qu’il allait se séparer de 13% de ses effectifs, soit plus de 11.000 employés, alors que le groupe fait face à l’envolée des coûts et à la dégradation du marché publicitaire.
Le Washington Post a rapporté, en citant une personne au fait de la question, que Meta prévoyait d’affecter certains dirigeants à des postes subalternes, sans rapport direct, afin d’aplanir les niveaux de gestion.
Les licenciements de l’année dernière étaient les premiers en 18 ans d’histoire de Meta. D’autres entreprises du secteur ont supprimé des milliers d’emplois, notamment Alphabet, la société mère de Google, Microsoft et Snap.
Meta a recruté intensivement pendant la pandémie afin de répondre à une augmentation de l’utilisation des réseaux sociaux mais fait face depuis l’an dernier à une réduction des dépenses des annonceurs dans le contexte d’inflation et de hausse des taux d’intérêt.
Meta, dont la valorisation boursière a atteint jusqu’à 1.000 milliards de dollars (941 milliards d’euros), est désormais évalué à 446 milliards de dollars.
A la Bourse de New York, le titre reculait de 0,4% mercredi.
L’année dernière, l’entreprise a déclaré qu’elle réduirait également les espaces de bureaux, diminuerait les dépenses discrétionnaires et prolongerait un gel des embauches jusqu’en 2023 afin de limiter les dépenses.
Selon un rapport du cabinet d’emploi Challenger, Gray & Christmas, plus de 100.000 licenciements ont été annoncés dans les entreprises américaines en janvier, notamment dans les groupes technologiques.
Source : Reuters