« Les réserves en devises détenues par la BCT sont à 134 jours au jour d’aujourd’hui. Ces réserves sont alimentées principalement par les exportations, les IDE, les transferts des TRE, le tourisme et les crédits extérieurs », a indiqué l’économiste Moez Joudi, dans un post publié samedi sur sa page facebook.
« Ces réserves servent à fournir le change aux opérateurs économiques, à rembourser les crédits extérieurs, à financer les importations et accessoirement à soutenir la monnaie locale en cas de fortes pressions ».
« Si les ressources d’alimentation des réserves en devises ne sont plus garanties ou baissent d’une manière conséquente, les fonctionnalités vitales de ces réserves peuvent se retrouver menacées. C’est la situation où on se retrouve actuellement et la dernière sonnette d’alarme de la BCT est certainement motivée en partie par ces risques ».
« En l’absence des crédits extérieurs, les autres ressources ne seront plus assez suffisantes pour continuer à financer les importations et à soutenir le dinar qui risque des dépréciations dans la période à venir! ? »
« Des biens, des matières premières et des denrées essentielles peuvent être aussi menacés au niveau de leur importation à cause d’un manque de devises!? »
« D’où la nécessité pour ce gouvernement de trouver un accord avec le FMI dans les meilleurs délais ».
« Le Président de la République doit se défaire de ses idéologies obsolètes, être plus pragmatique et responsable, écouter et agir rapidement pour éviter la débandade qui attend ce pays à court-moyen terme ».