Stellantis a proposé des indemnités de départ volontaire à 33.500 de ses employés aux Etats-Unis, dont 2.500 salariés à temps plein, dans le but de rationaliser ses opérations.
La maison mère du constructeur américain Chrysler n’a pas précisé le nombre de postes qu’elle entend supprimer. Elle a formulé une offre similaire à certains de ses employés au Canada.
Le directeur de l’exploitation pour l’Amérique du Nord de Stellantis, Mark Stewart, a déclaré dans un courriel adressé aux employés, que Reuters a pu consulter, qu’un examen des activités du groupe « a montré que nous devons devenir plus efficients ».
Stellantis a précisé que les indemnités de départ avaient été proposées aux salariés qui ont au moins 15 ans d’ancienneté et travaillent dans certains secteurs.
« La compétition est féroce, et nous ne pouvons pas faire reposer tout le coût de l’électrification sur le consommateur. Ne vous y trompez pas, nous voulons nous imposer sur ce marché« , a indiqué Mark Stewart.
General Motors, rival du groupe américano-italo-français, a annoncé ce mois-ci qu’environ 5.000 de ses salariés avaient accepté des indemnités de départ volontaire après qu’il ait supprimé des centaines d’emplois en février.
Ford a également annoncé récemment d’importantes réductions d’effectifs en Europe, en Espagne et en Allemagne notamment, et a dit vouloir supprimer quelque 3.000 emplois supplémentaires principalement en Amérique du Nord et en Inde.
Source : Reuters