Les Bourses européennes ont fini en hausse vendredi et le dollar a baissé nettement après la publication des chiffres officiels sur l’emploi aux Etats-Unis, qui apaisent les craintes d’une flambée de l’inflation et d’un éventuel changement de cap de la Réserve fédérale sur sa politique monétaire, c’est ce qui ressort de la Revue Bi-mensuelle des bourses internationales, publiée par l’intermédiaire en bourse MAC S.A.
Aux Etats-Unis, le département du Travail a annoncé que l’économie américaine avait créé 266.000 emplois en avril, bien moins que le million attendu par les analystes. Le taux de chômage s’est élevé à 6,1%, contre 6% en mars, alors que les analystes le voyaient reculer à 5,8%.
Mais cet indicateur a aussi calmé les craintes d’une surchauffe de l’économie et d’une flambée de l’inflation, puisque cela ne fera qu’inciter la Fed à rester plus souple pendant plus longtemps et ainsi à poursuivre sa politique monétaire accommodante.
La publication très attendue de ces chiffres de l’emploi a clairement affaibli le billet vert alors que le risque de ‘surchauffe’ s’éloigne. L’or et le bitcoin ont profité également de l’accès de faiblesse du dollar: le métal jaune a gagné 3.49% sur la semaine à 1.830,53 dollars l’once, au plus haut depuis le 11 février dernier, quand la cryptomonnaie s’appréciait vendredi dernier de 1.81% à 57 371.26 dollars.
Pour ce qui est du prix du pétrole, il a dépassé les 68 $/baril cette semaine, reflétant la forte reprise économique après le choc de la pandémie COVID-19. Alors que les campagnes de vaccination s’accélèrent dans le monde entier, la réouverture mondiale se traduit par une hausse des prévisions de la demande de pétrole.
Cette année, le prix du pétrole est l’un des actifs les plus rentables, si l’on exclut les actifs digitaux tels que les principales crypto-monnaies. Le pétrole a connu l’un des plus grands démarrages de l’année au cours des trois dernières décennies, et l’on craint maintenant que la hausse des prix n’entraîne une augmentation de l’inflation.